Entretien avec l'initiateur Paul Iske

Dans notre société, les échecs sont toujours immédiatement liés aux perdants – et personne ne veut être un échec. La parole est Paul Iske, pour les Dialogues initiateur de l'Institut des Échecs Brillants. Il trouve ce lien compréhensible, mais à tort: Les succès sans échecs antérieurs sont rares. Nous devons nous débarrasser de l'idée que l'échec est une honte: nous devons évoluer vers un climat où les efforts audacieux sont valorisés, même être encouragé. Dans un tel climat, les échecs sont plus susceptibles de conduire à des innovations. Notre société est très complexe et changeante et donc imprévisible. Pour beaucoup, cela seul est une raison de ne rien faire, ne pas oser.

NE PAS! sont les avertissements quotidiens des parents aux tout-petits et aux enfants en pleine croissance et en fait, on nous dit pour la vie ce que nous ne devrions PAS faire. Notre société et nos organisations ont un excès de règles. Il y en a tellement qu'il est impossible de tous les connaître. Nous ne nous laissons pas limiter, nous nous limitons aussi, par peur d'enfreindre les règles que nous ne connaissons même pas. Tu souffres plutôt de ce que tu fais, que ce que tu ne fais pas. Travailler toute la journée pour éviter de faire des erreurs dont on peut être tenu responsable n'est pas stimulant, pas pour toi, pas pour votre entreprise, pas pour votre environnement personnel et finalement pas pour la société.

Ce comportement d'aversion au risque n'ouvre pas non plus la voie à l'innovation. Rester immobile, c'est reculer; une vérité comme une vache, mais quand vient le temps de bousculer, s'avère que nous pouvons travailler à travers toutes les couches et dans tous les environnements, ont peu d'estime pour les gens qui “hors de la boîte” penser et faire, qui n'osent pas emprunter les sentiers bien connus. Tu devrais plutôt regretter ce que tu n'as pas fait, que ce que tu as fait.

L'Institut des échecs brillants veut voir un changement de culture, un changement de mentalité.
Paul Iske: Nous devons nous débarrasser de la culture de la caisse, de la méfiance et des limites, que nous nous laissions imposer, mais aussi s'imposer. Nous devons aller vers l'appréciation des tripes, quel que soit le résultat d'une tentative audacieuse. Il y a une énorme différence entre les gens qui échouent à cause de la bêtise et ceux qui échouent parce que l'idée géniale qu'ils ont eue ne correspondait pas aux circonstances du moment.: le timing n'était pas le bon, ou la situation n'était pas bonne.